Au cours des derniers mois du projet, les partenaires de Breaking Taboos about Mental Health (BTMH) ont mené une série d’ateliers visant à créer des bandes dessinées interactives avec des jeunes et des animateur(rice)s de jeunesse afin de déconstruire les préjugés liés à la santé mentale.
En partageant notre expérience au sein du partenariat, nous sommes tou(te)s parvenu(e)s à la même conclusion : l’utilisation de bandes dessinées pour engager des conversations significatives sur des sujets sensibles est sans aucun doute une réussite. En effet, les commentaires de nos jeunes participant(e)s nous ont convaincus de l’importance de tels projets.
Mais comment mieux parler de cet engouement qu’à travers les mots des partenaires ?
En France
Les Apprimeurs ont organisé une série d’ateliers à Saint-Nazaire (44) et à Rosny-sous-Bois (93) dans le but d’étendre ce format aux écoles, aux autres centres de jeunesse et aux structures publiques. Les Apprimeurs ont utilisé des bandes dessinées numériques pour explorer la santé mentale avec les jeunes. Au Cercle J (à Rosny-sous-Bois), les participant(e)s âgé(e)s de 16 à 25 ans ont appris à identifier les mythes sur la santé mentale, les troubles et les réponses appropriées avant de créer des bandes dessinées sur des thèmes tels que l’image corporelle et l’isolement. Les réalisations finales ont été exposées lors d’un forum sur la santé. À Saint-Nazaire, des élèves âgé(e)s de 14 à 16 ans issu(e)s d’une classe relais (programme d’éducation alternative) ont participé à un atelier de quatre séances. Les élèves ont appris à utiliser des outils numériques, créé des scénarios et présenté leurs bandes dessinées sur la santé mentale à de jeunes ambassadeur(rice)s. Les deux initiatives ont encouragé la créativité, abordé des sujets sensibles et aidé les participant(e)s à se sentir valorisé(e)s.
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En Belgique
Logopsycom a utilisé la création de bandes dessinées dans deux ateliers pour aborder la question de la santé mentale et favoriser l’empathie et la créativité chez les jeunes et les éducateur(rice)s. Le premier atelier a réuni des jeunes de 14 à 15 ans souffrant de troubles spécifiques de l’apprentissage, qui ont participé à des discussions et créé des bandes dessinées pour déconstruire les stéréotypes et promouvoir l’expression personnelle. Dans le second atelier, des éducateur(rice)s et des professionnel(le)s ont exploré ces méthodes, en créant des bandes dessinées et en réfléchissant à la manière de les appliquer dans leur travail. Les deux groupes ont abordé des thèmes tels que les mythes de la dépression et la recherche d’aide comme une force. Ces activités ont aidé les participant(e)s à réfléchir sur des questions sociales et ont doté les éducateur(rice)s d’outils pédagogiques innovants.
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En Lituanie
En Lituanie, une nouvelle approche du travail de jeunesse place des animateur(rice)s dans les écoles pour s’occuper de la santé mentale des élèves et des défis sociaux. Le centre d’activité de Druskininkai a introduit la création de bandes dessinées pour aider les jeunes à explorer de manière créative les sujets liés à la santé mentale. Les bandes dessinées ont permis aux participant(e)s d’exprimer visuellement leurs émotions, favorisant ainsi la discussion et déconstruisant les idées reçues autour de troubles tels que le stress et la dépression. Cette méthode a été testée avec succès lors d’ateliers organisés dans des centres de jeunesse locaux, et s’est avérée efficace pour promouvoir la conscience de soi et le dialogue. Grâce à l’enthousiasme général, des plans sont en cours pour étendre son utilisation dans l’éducation et le travail des jeunes.
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En Pologne
Notre équipe polonaise a organisé deux ateliers, dont un en Haute-Silésie qui a rassemblé des jeunes âgé(e)s de 15 à 19 ans pour explorer les stéréotypes liés à la santé mentale par le biais de la création de bandes dessinées. Dirigés par des spécialistes de la Fondation Arteria et soutenus par une psychologue scolaire, les participant(e)s ont d’abord discuté de l’impact des stéréotypes sur la santé mentale. Les élèves ont ensuite collaboré en groupes pour créer des bandes dessinées qui remettent en question les préjugés, en combinant mots et images pour aborder des questions telles que la toxicomanie et la stigmatisation des traitements. La session a encouragé la réflexion, la créativité et le dialogue, dans le but de permettre aux jeunes de mieux comprendre les problèmes de santé mentale et de mieux communiquer à ce sujet. Cette session a démontré comment les méthodes créatives peuvent favoriser la prise de conscience et le changement.
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En Slovénie
En novembre, Zavod Risa a organisé un atelier à Slovenj Gradec, lors duquel notre partenaire a collaboré avec des jeunes pour créer des bandes dessinées sur des thèmes liés à la santé mentale. L’atelier visait à aider les participant(e)s à identifier et à exprimer les émotions liées aux problèmes de santé mentale, notamment le stress et la dépression. Grâce au processus de création de bandes dessinées, les participant(e)s ont pu exprimer leurs sentiments sous forme visuelle, ce qui leur a permis de communiquer et de réfléchir plus facilement à leurs expériences émotionnelles. L’atelier a été une expérience précieuse et nous espérons continuer à utiliser des méthodes créatives dans de futures initiatives.
Retour sur le projet
Bien que le projet BTMH touche bientôt à sa fin, les derniers mois de test nous ont prouvé que le projet a semé les graines de nouvelles idées, d’opportunités de collaboration et d’initiatives. En d’autres termes, il semble que ce ne soit que le début d’une longue série d’ateliers créatifs et on ne peut que se réjouir de voir l’évolution de ce projet qui nous est cher.